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extracted from Newsweek's Article 25/10/2008

translated to French by SYCOMOREEN, October 31th 2008                                          Retour aux annonces de SYCOMOREEN
Systèmes pour la Conversion de Mouvements et d'Energies Renouvelables

Une Nouvelle Donne Ecologique


Des leaders parmi les plus puissants au monde estiment que cette crise est un appel pour accélérer la création d'une nouvelle économie axée sur l'énergie... et ils ont raison.

Aux environs de la Tour Eiffel, dans des bureaux loués sur une rue latérale tranquille à Paris, les analystes de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) travaillent nuit et jour pour malaxer des chiffres concernant la production de pétrole et les émissions de gaz à effet de serre. Ils sont simplement les comptables internationaux des ressources restant pour les 30 pays riches qui sont membres de l'Organisation pour Coopération et le Développement Économique (OCDE) ; beaucoup de  leurs rapports sont arides et techniques. Mais 
dans les études récentes, il y a une expression qui prend des proportions menaçantes : "la routine" de ces calculs a commencé à s'apparenter à la fin du monde.

Avec un sens de l'urgence proche du désespoir, l'AIE a demandé des changements radicaux sur la manière d'alimenter et de faire fonctionner les voitures, les usines et plus généralement l'économie globale. En novembre, l'Agence publiera une succession de rapports complets qui déclarent en termes ne prêtant à aucune confusion "une révolution globale est exigée à la fois dans la founiture de l'énergie et dans son utilisation".

Mais la crise financière qui entraine maintenant le monde dans la récession a causé une vague de doutes, allant même jusqu'à déstabiliser beaucoup de leaders politiques et industriels. L'Italie et plusieurs Etats Européens de l'Est ont menacé de faire faillite avant d'être en accord avec les initiatives de l'Union Europénne. Avec les faillites brutales de banques, les saisies immobilières et la montée du chômage, les caisses publiques se sont vidées par gros paquets de liquidités, et même les fameux financiers américains aimant le risque deviennent prudents. Il y a quelques mois, beaucoup étaient prêts à investir dans des projets énormes de technologies vertes. Maintenant ils se rétractent, car  ils ne peuvent plus obtenir les fonds nécessaires. La nausée des leaders Chinois, n'ayant pu masquer leur apparent mépris de l'environnement pendant les Jeux Olympiques de Pékin, ne s'estompe pas car ils voient maintenant leur croissance économique traditionnellement à 2 chiffres n'en nécessiter plus qu'un seul..

Mais il y a aussi des voix puissantes qui se font endrendre entre le le vacarme et le désespoir, et qui clament que maintenant est précisément venu le temps de saisir l'opportunité de lancer une "révolution globale".

L'AIE l'appelle de ses voeux. Et pas seulement parce que cette révolution empêchera les désastres pendant deux ou trois décennies, mais parce qu'elle peut donner l'impulsion nécessaire pour éviter à l'économie globale un effondrement. C'est maintenant qu'il faut bâtir plus de fondations pour l'économie que l'on en a construit en moins d'une génération. Gordon BROWN, Premier ministre britannique, Nicolas SARKOZY, Président de la République Française, et Barack OBAMA, candidat à l'élection présidentielle américaine, ont repris à leur compte la thèse du Sécrétaire générale de l'ONU, Monsieur BAN KI MOON, qui a appelé la semaine dernière à une Nouvelle Donne Ecologique - A Green New Deal - qui reconstruirait et réformerait l'économie mondiale par analogie avec le New Deal du Président Franklin ROOSEVELT, qui avait relancé l'économie
à l'époque de la Grande Dépression Américaine.

Ce fut une "grande guerre" pour toutes les industries américaines qui participèrent au combat afin de porter l'Amérique loin de la Dépression. Mais à un niveau inquiétant, l'économie mondiale n'a jamais connu autant de tensions dans ses secteurs les plus chauds. Durant les années 90, c'était la montée des activités sur le réseau Internet et la Web-économie qui se sont écroulées dans ce qui fut appelé par la suite  'la bulle internet". Elles laissèrent la place aux activités immobilières et bancaires qui finalement comblèrent les dettes. Dans chacun de ces cas récents, c'était le marché qui découvrait et stimulait mondialement un nouveau vecteur pour la croissance, générant des millions d'emplois et des milliers de milliards de profits. D'après Moody's Economy.com, entre 1996 et 2000, le secteur des hautes technologies a créé 1.6 millions de nouveaux emplois, soit environ 14% des emplois créés aux Etats Unis. Dans cette décennie, le secteur financier s'est taillé la part du Lion dans les profits d'entreprises, pendant que l'immobilier connaissait un chancellement représentant 40 pour cent des nouveaux emplois aux U.S.A.. Maintenant, ces deux secteurs économique sont les principaux responsables du chômage: Goldman Sachs, haut symbole de la finance, a annoncé la semaine dernière une réduction de 10% de ses effectifs.

Le monde a tout simplement besoin d'un nouveau moteur économique, d'une nouvelle industrie à forte croissance. Et avec les marchés financiers en régression de 33% sur l'année (2008), même les capitalistes les plus vigoureux sont maintenant enclins à considérer que peut-être le gouvernement doit jouer un plus grand rôle dans le pilotage de la croissance et de la création d'emplois. Les partisans du New Deal du 21ème siècle estiment que les investissements publics massifs et les incitations fiscales peuvent poser les bases d'un développement complet de nouvelles industries dans le secteur privé, créer des millions d'emplois à court-terme, et sauver la planète à moyen-terme. Selon Olivier Schäfer,
directeur de la politique du Conseil Euroépéen des Énergies Renouvelables "Vous n'investissez pas juste de l'argent sur un papier incandescent ou dans un secteur de l'ingénierie financière qui s'auto-détruisent, au contraire, vous investissez dans des technologies propres qui sont de vraies activités bien concrètes."

En effet, la promesse d'emplois 
en 2008 est une motivation bien plus forte pour se tourner vers l'écologie que la menace de la fonte de blocs de glace ou de l'inondation des villes côtières en 2018 ou 2048. Dans la zone Euro par exemple, le chômage devrait s'intensifier en passant de 11.3 millions à 14.5 millions pour la fin de l'année prochaine, ce qui accroît son taux de 7.5% à 9%. Aux Etats Unis, le taux est 6.1% pour cent, mais on risque d'atteindre environ 8% pour la fin 2009, le plus haut depuis 25 ans. Bill GATES, un homme averti en matière de création d'emplois, prévoit que le chômage pourrait atteindre jusqu'à 9%. Déjà, plus de 760,000 personnes ont perdu leurs emplois dans les neuf premiers mois de cette année, et le chiffre total du chômage U.S. a enflé de 7.3 millions à 9.5 millions.

Tels sont les espoirs placés dans les industries vertes que le Premier ministre 
japonais TARO ASO a qualifiés  d' "une grande opportunité pour une forte croissance" veut que "nous réaliserons la société à basse émission de CO2 qui est compatible avec la croissance partout dans le reste du monde." Le Ministère du Commerce, de l'Economie et de l'Industrie de Tokyo dit qu'il veut construire de nouvelles infrastructures industrielles en misant sur l'usage plus efficace d'énergie et de technologies innovantes.

Le Congrès américain a entériné une réponse verte à la crise globale quand il a demandé des financements pour développer les énergies renouvelables considérés comme comme une condition préalable pour voter l'enveloppe massive en octobre. Et les organisations politiques des principaux candidats à la Présidence américaine relèvent des promesses d'initiatives écologiques. John Mc CAIN, républicain, a bien fait un jeu de mots sur l'expression "forez, Bébé, forez" [pour le pétrole], mais sa position officielle est que "les Etats Unis doit devenir leader dans une nouvelle économie verte et mondiale."

Le Démocrate Barack OBAMA est considérablement plus ambitieux. Parmi d'autres mesures, il dit qu'il investira "stratégiquement 150 milliards $ sur 10 années" dans une "économie d'énergie propre" qui aidera le secteur privé à créer 5 million de nouveaux emplois verts, de bons emplois qui ne peuvent pas être sous-traités." Dans une bonne année, l'économie américaine crée 2 millions d'emplois, donc OBAMA vise des buts si ambitieux qu'il souhaite lancer une Nouvelle Donne Ecologique - A green New Deal -, même s'il n'utilise pas l'expression lui-même.

OBAMA parle aussi d'accélérer la commercialisation de voitures hybrides rechargeables, d'encourager des projets consacrés aux énergies renouvelables, à efficacité d'énergie, d'investir dans les plantes à faibles émissions de carbone et d'avancer la mise au point de la prochaine génération de biocarburants. OBAMA veut créer un programme de formation des soldats vétérans 
américains pour travailler dans les industries vertes et moderniser les usines pour faire des produits verts. Heather Zichal, la Directrice de la politique énergétique d'OBAMA, l'environnement et l'agriculture, affirme que "le candidat croit que, vu la situation économique, ce sont des investissements que les États-Unis doivent faire, et ce gouvernement doit jouer un rôle. Sa conviction est que vous ne pouvez pas espérer que le libre-marché libre va arranger tout seul ces problèmes"..


Au moment de cette intrication critique entre la crise globale et le changement d'ères politiques aux États-Unis, pendant que la Maison Blanche attend son nouveau locataire, quelques pays européens ont déjà pris la main et le rôle principal avec des initiatives réelles. D'après un rapport récent des Nations Unies, l'industrie des énergies renouvelables en Allemagne emploie déjà 250,000 personnes et représente 
240 milliards $ , et il est prévu pour 2020 qu'elle fournira plus d'emplois que l'industrie automobile du pays qui est pourant actuellement la plus grande activité industrielle du pays. La Grande-Bretagne projette de dépenser $100 milliards sur 7,000 turbines éoliennes à l'horizon 2020, et les déclarations du gouvernement clament la création de 160,000 emplois. Le Premier Ministre britannique Gordon BROWN a dit récemment "Je sais que certains peuvent dire que les circonstances financières actuelles doivent réléguer en arrière-plan le changement climatique dans les questions internationales ; je crois que c'est exactement le contraire qu'il faut faire."

Mais simplement, comment de telles visions sont-elles réalistes ? Même si elles créent des emplois, est-ce que ces emplois contribueront vraiment à un système qui ralentit ou arrête le réchauffement de la planète? Faith Birol, économiste en Chef à l'Agence Internationale de l'Energie, a surpervisé l'étude concluant à la nécessité d'une révolution globale dans le domaine de l'énergie. Mais il reste pessimiste: "La transformation profonde de l'économie de l'énergie comme une response et surtout comme LA réponse à la récession globale est seulement dans nos esprits", dit-il. "L'implacable mécanisme est parfaitement simple. Dans une récession, la consommation de presque tout diminue, et donc fait aussi baisser les prix de l'énergie, ce qui décourage le développement d'alternatives. Les centrales nucléaires, les vastes fermes solaires, les forêts de turbines éoliennes, la production d'éthanol, la R&D pour voitures à propulsion électriques ou hydrogène et les infrastructures pour les accueillir exigent des quantités énormes de capital dont le retour sur investissement est assez distant. Quand le capital et les conditions du crédit sont strictes, et que les prix du pétrole s'effondrent soudainement (ils valent moins [oct 2008] de la moitié de ce qu'ils étaient en juillet [2008]), il est moins probable que les investisseurs privés mettent des milliards dans un futur d'énergie propre si distant. Les programmes alternatifs pour les sources d'énergies renouvelables qui ont une viabilité économique quand le pétrole est à $140 le baril sont beaucoup moins attractifs quand il est à $70, et n'ont plus aucune rentabilité s'il tombe au-dessous de $40. Bien qu'il soit évident qu'à long terme les prix du pétrole continueront à augmenter, la volatilité du marché bloque l'organisation à long terme de ces filières."

Pour réellement progresser, les gouvernements doivent fournir des incitations et des cadres juridiques favorables, ainsi qu'injecter des sommes d'argent colossales. Si l'on veut que le réchauffement de la planète soit limité approximativement à 2°C, au lieu de monter de manière apocalyptique jusqu'à 6 ou 7°C, les émissions de dioxyde de carbone doivent être réduites de moitié en 2050 par rapport à ce qu'elles sont aujourd'hui. Et d'après l'Agence Internationale de l'Energie, ceci exigera un investissement d'approximativement 45 mille Milliards de $ d'ici 2050. De telles dépenses pourraient bien être compensées par les économies liées au coût de l'énergie, mais cela arriverait plus tard, et ces investissements énormes doivent avoir lieu maintenant. Ce n'est pas un problème que les marchés libres et incontrôlés ou bien les capitaux privés puissent résoudre brusquement une situation Malthusienne.

S'il y a de bonnes nouvelles, dans la vision de BIROL, économiste en Chef à l'AIE, c'est qu'après les interventions épiques des Etats sur les marchés financiers durant les semaines passées, la notion qu'ils peuvent intervenir massivement pour réorienter le marché de l'énergie ne paraît plus insensée, même aux Anglais et Américains partisans traditionnels du laisser-faire. Une fois que vous ouvrez les vannes des fonds gouvernementaux pour consolider les banques, pourquoi ne pas le faire également pour l'industrie verte ? Et bien que le gouvernement américain a un faible taux de retour sur investissement - ses interventions durant les années 1970 pour les carburants de synthèse sont perçus comme de grandes faveurs - , d'autres Etats ont prouvé que les gouvernements peuvent en sortir gagnants.

C'est la France qui en offre peut-être l'exemple le plus précis pour le moment. L'avantage particulier qu'ont les Gaulois est ce dirigisme (organisation par l'Etat) qui n'a jamais été un mot tabou à Paris. Le gouvernement essaie souvent de guider les marchés, sans état d'âme ni excuses. L'investissement public massif pour reconstruire et orienter à nouveau l'économie a débouché sur ce qu'ils appellent '"les 30 glorieuses" qui furent 30 années de croissance phénoménale juste après la seconde guerre mondiale. A cet époque, ils ont aussi pris la décision onéreuse mais salutaire de construire des centrales nucléaires qui fournissent
maintenant 80% de leur électricité, et sans émission directe de gaz à effet de serre. Par la suite, le dirigisme à la française décide de quadriller le pays avec des lignes de train ultra-rapides, certes coûteuses mais très économes en énergie.

Bien que la France ait été vue comme la lanterne rouge de l'environnement dans les années 80 et 90, les thèmes écologiques se sont révélés plus être un art de vivre que de survivre, quand l'année passée les problèmes ont été définis et adressés avec une vitesse étourdissante. "Nous sommes passés de la reconnaissance à l'action", dit Nicolas HULOT, le très médiatique écologiste et animateur des documentaires TV "Ushuaia" largement diffusés, qui a été un personnage-clé pour mettre le gouvernement sous pression.


En octobre 2007, SARKOZY a conduit sa campagne en promettant de convoquer toutes les branches du gouvernement, les associations, le secteur privé et d'autres organismes intéressés dans une conférence semblable à celle de la Rue de Grenelle à Paris qui clotura la quasi-révolution de 1968. Ce Grenelle de l'Environnement, comme il est maintenant appelé, a conclu sur 268 recommandations dont beaucoup ont été examinées au Parlement. Elles ont fourni à SARKOZY les mesures détaillées plus que jamais
nécessaires dans la crise que nous connaissons.

Les priorités claires dans la nouvelle législation portent sur des programmes concrets qui ont un effet immédiat sur marché, donc le marché du travail. Le secteur du bâtiment est le premier sur la liste : on a estimé que 25% des émissions de gaz à effet de serre du pays provient de la consommation d'énergie dans les bâtiments. "Nous essayons d'avoir baisse de 40% de ces émissions d'ici 2020", dit Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, la secrétaire d'Etat pour l'écologie. Des centaines de millions d'euros ont été votés pour faire des maisons, bureaux et surtout des logements sociaux mieux isolés et moins énergivores. Madame Kosciusko-Morizet déclare que ce projet produira quelques 200,000 des 500,000 emplois que les initiatives du Grenelle sont supposées créer en France sur les douze prochaines années. Les initiatives
de la campagne d'Obama au sein de son parti sont semblables, mais en France, ils sont déjà inscrits dans la loi.

Le transport est un autre secteur qui a déjà donné lieu à des initiatives nouvelles en France. Un système qui est entré en vigueur le 1er janvier 2008 offre une prime financière (le bonus) pour l'achat de voitures avec des émissions basses de CO2, pendant qu'il y a une pénalité (appelée un malus) pour l'achat d'une voiture avec les hautes émissions. Pratiquement, pendant la nuit qui a suivi, les préférences françaises dans le domaine de l'automobile ont été transformées. Les ventes de voitures d'occasion plus polluantes ont chuté pendant que le nombre de voitures neuves a augmenté, par exemple pour Renault, de 8,4% en semptembre pour 3,4% pour l'année. Cela veut dire que les emplois industriels peuvent être plus soutenus ou créés.

Néanmoins, le succès ne se fait pas gratuitement. Les primes coûteront au gouvernement jusqu'à 200 millions 
cette année. Et quand d'autres coûts énormes pour réorienter l'économie de l'énergie sont ajoutés à la dépense monumentale de renflouer le secteur financier, il n'y a aucune chance pour la France de respecter le critère de Maastricht qui limite le déficit à 3% pour chaque pays de la zone euro. Mais Paris affirme que ces nouvelles dépenses parient sur les futures économies d'énergie aussi bien que le "redoutable effet d'entrainement" de création d'emplois et de nouveaux secteurs dynamiques dans l'économie. "Cette fois, il ne s'agit pas de sacrifier  le futur pour le présent", a dit SARKOZY, "mais au contraire, de mettre notre pays dans la meilleure situation possible pour affronter le futur."

Est-ce que le reste du monde peut être persuadé de franchir des étapes aussi dramatiques? Que de pays comme la Pologne qui produit 94% de son électricité avec du charbon ou la Chine qui injecte plus de dioxide du carbone dans l'air en huit mois que ce que pourra éviter l'union Européenne sur les 12 prochaines année avec tous ses programmes de réduction des émissions 20% d'ici 2020 ? Les évaluations sophistiquées pour le prix des émissions CO2 dans le cadre d'un marché du CO2 qui est partiellement en place peuvent fournir un mécanisme utile. Ainsi pourrait voir le jour les grands programmes chers et presque entièrement non testés de séquestration du dioxide du carbone produit par les centrales électriques et les usines.

Mais la réalité politique et financière est qu'aucun gouvernement ne sera retourné ainsi par des prédictions terribles émanant des scientifiques dans le monde, ou bien par les scénarios de l'apocalypse calculé sur leurs ordinateurs, au point d'allouer des milliers de milliards de dollars juste pour atteindre ces défis postulés.
Cependant, ce que les gouvernements peuvent faire, et certains le feront certainement, est de dépenser bientôt des sommes énormes pour relancer vigoureusement leurs économies et créer des millions d'emplois. "La nation demande l'action, et tout de suite", a déclaré Franklin ROOSEVELT quand il est entré en fonction en 1933 et a lancé le New Deal. Aujourd'hui, c'est l'économie mondiale elle-même qui a précisément cette attente.

Avec William Underhill à Londres, Christian Caryl à Tokyo, Jacopo Barigazzi à Milan, Jessica Ramirez à Washington, D.C., Et Melinda Liu à Pékin

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Systèmes pour la Conversion de Mouvements et d'Energies Renouvelables
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