
Augustin MOUCHOT (1823-1912), Professeur et Inventeur
Français
déclare
en 1869
« Si dans nos
climats l’industrie peut se passer de
l’emploi direct de la chaleur solaire, il
arrivera nécessairement un jour où, faute de
combustible,
elle sera bien forcée de revenir au travail des agents
naturels.
Que les dépôts de houille et de pétrole
lui
fournissent longtemps encore leur énorme puissance
calorifique,
nous n’en doutons pas. Mais ces
dépôts s’épuiseront sans
aucun doute
: le bois qui, lui, cependant, se renouvelle n’est-il pas
devenu
plus rare qu’autrefois ? Pourquoi n’en serait-il
pas de
même un jour d’une provision
de combustible où l’on puise si largement sans
jamais combler les vides qui s’y forment
?[…] On ne peut s’empêcher de conclure
qu’il
est prudent et sage de ne pas s’endormir à cet
égard sur une sécurité trompeuse
».
Concepteur
et constructeur d'une parabole solaire de 20 m² en 1860
En pleine première révolution
industrielle, 150 ans avant les
évènements que le Monde connaît ou va
bientôt subir,
le Professeur MOUCHOT prédit la crise
intrinsèquement
contenue dans le recours massif et aveugle aux énergies
fossiles. Il propose néanmoins une grande partie de sa
solution.
Aujourd'hui,
l'Humanité est à l'heure des
économies d'énergie, de l'angoisse
générée par le
réchauffement climatique et
(surtout !) par l'épuisement à moyen terme du
pétrole fossile ; comme l'expliquait Augustin MOUCHOT, elle
doit
se tourner vers ce que la
nature
lui offre de plus abondant et écologique :
l'énergie
solaire.
On peut lire et voir dans les médias que la
filière
de la fission nucléaire résout tous les
problèmes de
réchauffement climatique pour 150 ans et encore plus avec
les
technologies émergentes de
surgénération.
Certes ! Mais quid des
déchets radioactifs ?
Et après l'épuisement du minerai ?
Veut-on
un "peak Uranium" 100 ans après le "peak oil"
?
On peut lire dans certains articles que l'homme, par
différentes
voies, cherche à
dompter la fusion thermonucléaire (l'énergie du
Soleil !)
en laboratoire pour fusionner du dihydrogène qui n'existe
même pas sur Terre... Sans parler de nombreux obstacles
techniques quasi-insurmontables ; signalons seulement qu'une fusion
thermonucléaire nécessite au moins 100 000
000°C,
aucun matériau n'y résiste durablement...
Une "solution" bien incertaine,
(de nombreux grands scientifiques doutent de sa viabilité),
qui
fonctionnerait en 2100 dans les scénarios les plus
optimistes,
et dont les recherches, à court-terme, ne sont pas du tout applicables
à l'énergie civile...
Dans le domaine du
développement des énergies
renouvelables,
force est de constater
que les sociétés
développées font au mieux
la
preuve d'une regrettable absence de bon sens le plus
élémentaire,
et au pire la
démonstration d'une insouciance aussi inquiétante
que coupable.
L'Homme a pourtant
un Allié
indéfectible pour encore 5 milliards
d'années :

Ce
qu'on sait déjà faire avec le Soleil ! Les
panneaux photovoltaïques
En France, en nous contentant
de couvrir la moitié de la surface de toits existante de
panneaux solaires photovoltaïques, nous
pouvons disposer d'une production brute
qui est du même ordre de grandeur que notre consommation
électrique annuelle, c'est-à-dire une fraction
de l'ordre de 20 à 40% de notre consommation
d'énergie totale.
Résultats
tout à fait remarquables pourtant doublement
bridés par 2 facteurs car:
* la France n'est pas connue pour être excessivement
insolée...
* les panneaux photovoltaïques ont un rendement de
conversion
(solaire à électrique) assez faible (environ 14%)
Très bon article
sur ce lien : http://www.manicore.com/documentation/solaire.html
Ce
que l'Homme a le devoir moral et économique d'exploiter
!
Le
rayonnement solaire direct est
issu du Soleil, notre étoile, dont le centre S est
situé à 150 000 000 de
kilomètres du centre de la Terre. Le diamètre du
soleil vaut environ 1 350
000 km. Il est donc vu depuis la Terre sous le diamètre
angulaire DA = 0.52°. Lorsque
la couverture nuageuse est absente, le rayonnement solaire direct est
le plus facile à exploiter et à stocker avec le
meilleur
rendement.
Le
Soleil est la centrale de fusion thermonucléaire la plus
naturelle et écologique qui soit sans
laquelle la vie sur Terre serait absente. Bien
qu’il
soit une étoile de taille modeste, il dégage
d’énormes quantités
d’énergie, se
dispersant dans l’espace principalement sous forme de
rayonnement. La Terre
n’en intercepte qu’une infime partie, sur la
moitié de sa surface en moyenne,
et pourtant, le captage de cette infime partie au sol fournirait 10000
fois les
besoins énergétiques humains actuels.
OUI,
à
la surface de la Terre, le Soleil fournit
10 000 fois les besoins
énergétiques actuels de l'humanité...
Ce qui signifie, en prenant un rendement de
conversion de 50% (que permet le concept PHRSD
de SYCOMOREEN, en même temps qu'il résoud le
problème du stockage), qu'il suffit
d'installer des capteurs sur 1/5000ème
de la surface terrestre pour se passer totalement d'énergie
fossile ou générant des déchets bien
"encombrants".
Pour une production
électrique
équivalente à la puissance électrique
moyenne
totale actuellement produite en France (54 GW)
, un calcul donne pour un rendement de 50% (possible
avec le concept PHRSD)
et une puissance de 120
W/m² d'ensoleillement moyen annuel :
900 km² de captage au sol, soit un carré de 30 km
de
côté. La France compte 551 000 km²... il
faudrait donc consacrer
0,16% du territoire à ce captage solaire hyperthermique.
Rien que les surfaces bâties en représentent
déjà de l'ordre de 2%
Pour une production équivalente à celle d'une
centrale
nucléaire (1 GW), le carré a un
côté
égal à seulement 4,1 km pour 16,7 km².
Ce sont des surfaces faibles
devant celles des terres incultivables ou des zones maritimes
terroriales.
...Et afin de garantir une production
semi-décentralisée,
beaucoup plus sûre, rien n'empêcherait de
répartir
ces 900 km² un
peu partout sur le territoire, à des endroits assez bien
insolées actuellement très peu valorisables et
valorisés (crêtes rocheuses, océans,
toits
d'immeubles, d'usines, et même d'habitations...)...
Ceci laisse
entrevoir le potentiel
colossal de n'importe quel désert, comptant des
millions de
km² insolés presque 2 fois plus que le Sud de la
France (> 300 W/m²)...

Puissances solaires moyennes en
W/m² reçues sur Terre et sur la Zone Europe /
Afrique
Surfaces de déserts dans
le Maghreb nécessaires pour assurer les besoins actuels
d'électricité
du monde, de l'Union Européenne (25 pays) et de
l'Allemagne
Sur la zone Europe / Afrique,
le
développement de l'énergie solaire directe serait
un
moyen hautement pertinent pour développer le continent
Africain
et résoudre en même temps des
problèmes énergétiques
(dépendances trop fortes au gaz et au
pétrole, pollution au CO2),
ET surtout
humains
(misère, famines, guerres engendrant de
douloureuses émigrations...)